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Galaxy Express 999 Eternal Fantasy : Notre Critique


Galaxy Express Eternal Fantasy est une merveille malgré sa durée de 54 minutes qui fait davantage penser à un Spécial TV qu’à un long métrage. Produit dix sept ans après le second volet Sayonara Ginga Tetsudô 999, ce film présente deux intérêts. Il permet à Leiji Matsumoto d’opérer une nouvelle confrontation de ses personnages favoris et il représente également une des premières tentatives effectuées pour unifier et homogénéiser progressivement le Multi-vers qu’il a créé depuis le début des années 1970.

La réalisation est d’une qualité époustouflante, et ce, tout au long du film. Le Charact design nous restitue un Tetsurô gringalet, au physique d’un nain mal formé à l’instar de celui de la série télévisée, une Maetel magnifique et rajeunie, et un contrôleur un peu plus rond ; quant au Mecha design, contrairement à celui d’Harlock Saga, il est particulièrement bien réussi, les images de synthèse s’intégrant parfaitement au reste de l’animation. Le rendu du Galaxy Express est magnifique et l’animation du train, de ses engrenages et de la fumée qui sort de la locomotive, laisse rêveur.

La bande son, elle, ne semble pas être à la hauteur de celle des deux précédents films, qui était féerique. C’est peut être le seul point faible de ce troisième volet, mis à part sa longueur, puisque techniquement parlant, il est irréprochable. En ce qui concerne la trame, le risque le plus important était de répéter une histoire analogue à celle des deux premiers films ; mais la reprise de l’écriture du manga par Matsumoto dans les années 1990 a donné un nouveau souffle aux voyages du triple neuf. Ce dernier épisode cinématographique nous présente un nouveau contexte où les Métanoïdes, mystérieuse race émergente non humaine et sans pitié, et les êtres du manteau, qui apparaissent également dans d’autres œuvres telles que DNA Sights 999.9, se sont substitués aux êtres mécaniques.

Galaxy Express 999 Eternal Fantasy n’est pas une histoire indépendante se basant sur les nouvelles parutions du manga, il est aussi la promesse de réalisations à venir (un film était prévu pour 1999) qui ne verront finalement jamais le jour.
Ceux qui sont fans de la série et des deux premiers films seront sûrement ravis de redécouvrir leurs personnages favoris dans de nouvelles aventures, même si lorsque le film se termine, il nous reste une étrange sensation d’inachevé.





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